Explosions au Stade de France, fusillades à Paris

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Trois fusillades ont éclaté ce vendredi soir dans Paris et trois explosions se sont produites aux abords du Stade de France. Une prise d’otage est toujours en cours au Bataclan, une salle de spectacle de l’est de la capitale. Selon l’AFP citant une source proche du dossier, le bilan s’élève à au moins 35 morts.
La situation reste très confuse. Mais selon des sources concordantes fournies par les médias, trois fusillades ont éclaté vendredi soir dans l’est de Paris. Le premier bilan de ces attaques fait état de 18 morts et de dizaines de blessés, selon la préfecture de police. Un Conseil des ministres extraordinaire devait se tenir vers minuit. Le parquet antiterroriste français s’est saisi de l’enquête.

La première fusillade a éclaté à proximité d’un bar et d’un restaurant du Xe arrondissement de Paris, près de la rue Bichat, faisant au moins plusieurs blessés.

Prise d’otage au Bataclan

Une autre fusillade s’est produite au Bataclan, une salle de spectacle du XIe arrondissement où selon la préfecture de police, une prise d’otage aurait également lieu. Anne Hidalgo, la maire de Paris, est arrivée sur place. Un bilan fait état de quinze personnes décédées.

La troisième fusillade a eu lieu rue de Charonne, toujours dans l’est de Paris.

La police et les secours sont sur place. Des périmètres de sécurité ont été mis en place. Trois stations de métro ont été fermées.

Trois morts dans des explosions au Stade de France

Par ailleurs, trois déflagrations ont été entendues aux abords du Stade de France, au nord de Paris, où se déroulaient la rencontre France-Allemagne. Plusieurs sources évoquent des bombonnes de gaz contenant des clous. D’autres des grenades. Ces explosions auraient fait trois morts, selon le premier bilan de la préfecture.

François Hollande, qui assistait au match, a été évacué par les services de sécurité et s’est rendu au ministère de l’Intérieur pour « faire le point sur la situation » où une cellule de crise a été mise en place autour du chef de l’Etat.

Le Premier ministre britannique David Cameron s’est déclaré « choqué ». Ces attaques interviennent dix mois après les attentats jihadistes de janvier contre l’hebdomadaire Charlie Hebdo qui avait fait 17 morts.

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