Le rôle de la France dans la formation du Moyen-Orient et de l’État kurde.

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Auteur : Shamal Mamzadeh Bokani

Après la Première Guerre mondiale en 1916, plus de cent ans se sont écoulés depuis le plan stratégique secret de Sykes-Picot, par lequel deux puissances comme la France et la Grande-Bretagne ont pu se partager l’Empire ottoman.

Bien que l’accent de la France ait été mis sur des pays tels que l’Égypte, l’Algérie, la Tunisie et le Maroc avant le partage de l’Empire ottoman et plus tard dans ses intérêts stratégiques, selon les recherches, la France a commencé à s’efforcer de diviser son colonialisme au Moyen-Orient en fonction du système de « l’État-nation ». En effet, la France, malgré son alliance avec la Grande-Bretagne, savait que le système de l’État-nation, en termes de production du chiisme duodécimain, supervisé par la Grande-Bretagne, poserait un problème pour l’avenir du Moyen-Orient.

En d’autres termes, la supériorité de la France dans le déploiement des forces américaines au Moyen-Orient, en tant que critère décisif du pouvoir, s’opposait elle-même à la Grande-Bretagne et à son idéologie, ce qui a finalement conduit au renforcement de l’OTAN.

Bien que l’influence de l’OTAN soit actuellement quelque peu en contradiction avec les politiques françaises, elle la revitalisera au Moyen-Orient, car la politique stratégique française est l’art de la politique dans la stratégie de l’économie politique. Selon le corridor économique commun entre la France et les États-Unis, il s’agit en soi d’une défaite du croissant chiite pour développer un renouveau stratégique de l' »État-nation ».

Ainsi, comme on peut le voir, la France a toujours été plus fiable pour les Kurdes dans son amitié et sa diplomatie politique. La France a, dans une certaine mesure, ouvert une porte plus large aux Kurdes dans toutes les parties du Kurdistan, comme c’est le cas actuellement au Kurdistan du Sud et de l’Ouest.

Évidemment, lorsqu’il s’agit de la politique des intérêts « géopolitiques » de l’État-nation français, le grand Kurdistan, de la mer Méditerranée au golfe Persique, est inclus, car en l’absence d’un tel plan, il est impossible de maintenir l’équilibre des intérêts économiques avec les États-Unis.

Mais ce qui est important, c’est la compréhension kurde de cette stratégie, et les Kurdes eux-mêmes doivent travailler pour le succès d’une telle stratégie. Le travail et les efforts dans ce domaine sont multidimensionnels en termes de diplomatie et de pratique intérieure, mais il y a deux domaines spécifiques que les Kurdes doivent considérer.

Le premier est de brouiller le rôle de la religion et de l’idéologie dans les décisions politiques et sociales, car les Kurdes sont multi-religieux, ce qui les empêche de s’unir pour un plan commun.

Le second est le désir d’indépendance du Kurdistan, et non pas de fédéralisme, d’autonomie ou de confédération, car cela affaiblit le désir d’indépendance d’un peuple, des idéologies artificielles et soi-disant célestes.

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