La vente de ses propres organes ou de son sang « sur le marché noir » est une pratique courante et elle est devenue un business pour certains.
Au cours des dernières années, de nombreuses personnes qui n’ont aucune source de revenu pour subvenir aux besoins de leurs enfants se sont tournées vers la vente de leurs organes corporels comme moyen de soulagement temporaire. Les gens collent ouvertement des annonces sur les murs des rues adjacentes aux hôpitaux pour y vendre leurs reins, leur foie, leur sang, leur cornée, leur moelle osseuse, etc.
Affiches et annonces écrites à la main sur murs de la ville et dans des endroits publics, proposant de vendre rein, cornée, moelle osseuse.
« Soixante-dix pour cent de toutes les greffes de rein en Iran proviennent de personnes vivantes, alors que dans d’autres pays, ce taux n’est que de 15 % », admet Mohammad Reza Ganji, directeur de l’Association néphrologique du régime iranien.
Il y a quelques années, les gens ont commencé à vendre leur cornée et leur moelle osseuse.
« Alors que la vente de sang, de reins et de foies est maintenant courante en Iran, ce marché est actuellement témoin d’une tendance croissante de vente d’œil humain ».
« Alors que la vente de sang, de reins et de foies est maintenant courante en Iran, ce marché est actuellement témoin d’une tendance croissante de vente d’œil humain ».
En Iran, contrairement à n’importe quel autre pays dans le monde, il est légal de vendre des organes et il y a même des douzaines d’unités d’approvisionnement en organes réparties à travers le pays. Récemment, certaines personnes ont lancé leur affaire en créant des sites Web pour l’échange d’organes entre des vendeurs et des acheteurs.
De manière alarmante, les gangs de la mafia essaient maintenant de profiter de la pauvreté présente dans tout le pays. Ils achètent et vendent apparemment des enfants et, dans la plupart des cas, tirent profit des organes des enfants.
Fatemeh Daneshvar, membre du Conseil municipal de Téhéran, a, le samedi 1er juillet 2017, fait référence aux gangs qui vendent et achètent des enfants à Téhéran, déclarant : « Les enfants disparaissent dans la plupart des cas et leurs organes font l’objet de contrebande. Après un certain temps, leurs corps sont abandonnés dans les déserts sans rein ni yeux ».